VAINCRE L’ANXIETE DE PRESTATION PAR LE BIAIS DES IMAGES MENTALES.
Préambule: on décrit une nouvelle façon d’agir sur l’aILxiété de prestation en utilisant le modèle neuropsychologigue VA-E de l’auteur. Le modèle se base sur le principe qu’il est possible, dans un temps relativememt bref, de controler les émotions et le comportement qui en dérive, en modifiant les images produites par les circuits neurals du cerveau. Cette hypothèse est le résultat d’une étude qui se sert des dernières recherches des sciences neurologiques sur les zones visives et émotionnelles et sur d’autres zones liées à celles-ci.
On met en évidence la façon dont les images se formes et comment ces images, en meme temps que les émotions, peuvent intervenir sur les facteurs instinctifs, sensoriels, moteurs et organicohormonaIs du comportement sexuel, en produisant l’arL'{iété de prestation.
On décrit ce qui arrive durant la phase d’excitation, d’orgasme et de résolution du rapport, comment il est nécessaire que les décharges réfléchies d’impulsions motrices produisent, sans interférence, ces mouvements coordonnés des corps qui déterminent le plaisir orgasmique .
On explique les raisons pour lesquelles les représentations mentales sont enregistrées dans le cerveau et ensuite réapparaissent et influencent le bon fonctionnement du procès sexuel. On décrit comment le modèle V A-E proposé par l’auteur peut devenir un moyen thérapeutique productif.
Mots-clés: L’arL'{iété de prestation; facteurs instinctifs, moteurs, organico-hormonals, images mentales; zones visives et émotionnelles du cerveau; modèle neuro psychologique V A-E.
INTRODUCTION
La possibilité de controler l’anxiété en général et l’anxiété de prestation en particulier, en travaillant sur les images mentales, dérive des trois conditions nécessaires du modèle neuropsychologigue V A-E.
- Les stimulus visifs et auditifs restent enregistrés dans le cerveau dans de spécifiques tracés neurals reliés aux zones émotionnelles.
- Parmi les représentations mentales visives et auditives et les émotions, il y a une telle connexion-conditionnement que les images mentales et les émotions peuvent se rapporter réciproquement.
- En changeant quelques images, il est possible de gérer les émotions liées à celles-ci et le comportement qui en découle. Ces hypothèses peuvent avoir un support empirique si l’on considère ce qui se passe dans le cerveau lorsque les zones de la vision et les autres zones qui en sont liées,
125 millions de récepteurs dans chaque oeil sont stimulés par ce que nous voyons, la cornée et le critallin envoient l’image définie par la rétine. La rétine a la capacité de transformer la lumière en signaux nerveux; ils arrivent au cerveau à travers un faisceau de fibres qui forment le nerf optique. Quand les fibres sortent des yeux, elles rejoignent le corps géniculé latéral, puis, tout en gardant un ordre topographique, elles s’élargissent et arrivent dans la zone visive primaire et dans d’autres zones (Buber H.D. 1998) qui a leur tour, sont une collection de différentes zones. (Tononi G. 1992). A l’intérieur de chacune de ces zones nous trouvons de nombreuses intersections de signaux qui sont la base des représentation organisées topographiquement (Kosslyn et al. 1993), l’origine des images mentales (Kosslyn
S.M. 1980).
Les émotions, les attitudes, les objectifs et les intentions se mettent en action meme sans la coscience, et peuvent influencer la façon de pensée et d’agir des personnes à l’intérieur des situations sociales.(Bargh, lA. 1990).
Damasio affirme que la connaissance active nécessaire pour raisonner et décider arrive à l’esprit sous forme d’ images, et que, avoir un esprit, signifie qu’un organisme forme des représentations neurals qui peuvent devenir des images, etre manipulées au cours d’un procès appelé pensée, et influencer le comportement en permettant la prédiction du futur et par conséquent à planifier et choisir la prochaine action (Damasio 1996).
Il est dans notre intéret d’enqueter sur les connexions entre les zones du cerveau qui permettent la costruction d’images mentales et celles où les émotions naissent. La zone visive primaire est reliée au thalamus visif qui controle toutes les impulsions qui dérivent de l’écorce. Le thalamus élabore les impulsions et distribue les élaborations aux autres régions subcorticales telles que l’hppocampe et l’amygdale, qui semblent etre impliqué dans les fonctions émotives et cognitives (Amaral D.G. 1992). L’hippocampe est important pour le role particulier qu’il exerce dans la mémoire; il a, entre autre, la fonction de créer un contexte qui rend les souvenirs autobiographiques, en le situant dans un espace et dans un temps (O’keefe, J. 1978).
L’amygdale envoie des messages d’urgence aux parties principales du cerveau, stimule la sécrétion des hormones qui déterminent une réaction de lutte et de fuite, allume les centres du mouvement et active le système cordiovasculaire, les muscles et l’intestin (LE DOUX J.1999). Depuis longtemps, l’amygdale est considérée importante dans le comportement émotionnel; c’est liarchive qui contient les préférence et les refus que nous avons accumulés durant notre vie.
LeDoux a remarqué que les stimulus rejoigment l’amygdale à travers deux diffèrents chemins qui passent par le thalamus ; un qui va directement à l’aygdale et qui donne une représentation crue du stimulus -en 12 millisecondes on obtient une réponse -taandis que l’autre chemin passe par l’écorce avant de rejoindre l’amygdale, prosuisant une représentation rationnelle du stimulus -la résponse arrive en 24 millisecondes ( LeDoux 1999).
De cette manieré, nous pouvons avoir la preuve empirique d’ une active connexion entre les images mentales et les émotions.
- Les images-représentation des événements saturés du point de vue émotionnel, tendent à se fixer dans la memoire et à ètre plus facilment rappelées ; en outre, une image peut déterminer une réaction émotive, soit qu’ elle provienne de la réalité extérieure on de l’archive de la mémoire.
- L’image de quelque chose qui ressemble seulement au stumulus qui a produit sa trace neurale, peut rappelé l’ evénement dans sa totalité ainsi que les émotions vécues.
- En modifiant les images nous avons la possibilité de changer les émotions qui en sont liées et le component (Genovese G. 2000).
Ce que nous avons dit, pourrait sembler une réduction à de simple mécanismes neurobiologiques, mais cette hypothése a produit un modéle neuropsychologique qui permet d’utiliser les cpacitiés inhérentes à notre cerveau, pour controler les émotions et les comportements. Le modéle V A-E fonctionne, il est facilement applicable, et quelquefois il est immédiatament productif.
Avec les patients, nous utilisons également l’hypnose comme instrument qui aide à travailler sur les images pour en rendre certaines prédominantes sur d’ autres ; penser pendant le « trans » facilité également la formation et l’ arangement des schémas qui peuvent determiner des actions utiles au bien -ètre de la personne.
Pour lier ce qui a été dit à l’intervention sur l’ anxiéte de prestation considérons ce qui arrive durant la phase d’excitation, orgasmique et de révolution de l’acte sexuel. Dans ce procés, plusieurs composantes agissent : instinctive, émotionnelle-sensorielle, motrice et organique-hormonal deI l’acte, qui participent, presque contemporainement, à la construction des reprèsentations mentales qui produisent une anxiété qui bloque.
Phase d’excitation
Durant la phase d’excitation l’instinct devient sensation ; plusieurs sens sont lés impliqués : la visio, l’odorat, l’oriie, le gàut, en mème temps que les facteurs instincifs, cultural-ambiant, psychologique, sensoriel-émotif
Mac Douglas estime que l’instinct est une force des motifs et que à chaque instinct correspond une émotion. Il affirm que les facteurs cuturels et d’ambiance interviennent dans la modification du comportement instinctif (Mac Dougal W.1921).
Les facteurs culturels et d’ambiance ont contribués à modifier le but primaire de l’acte sexuel, qui n’est plus la procreation mais le plaisir. L’impulsion instinctive peut ètre modifiée et adaptée aux différentes circostances ; il est possible d’utiliser lew instincts en les dirigeants vers plusieurs objectifs ;il est possible de développer des inhibitions qui peuvent le vaincre.
Le facteurs psychologiques et émotionnels peuvent modifier l’ incitation instinctive et altérer la sequence instinctive qui permettra de rejoindre le plaisir orgasmique. L’apprentissage, l’attente, la tendance à la nouveauté interviennent dans la modification de l’instict.
L’apprentissage peut créer des attentes qui sont trop souvent difficiles à réaliser.
Les concepts relatif au mot « amour », qui font parties des composantes émotives, peuvent devenir dangereux parce qu’ils construisent des trames de «films» pleines d’images romantiques qui stimulent le désir di prestations sexuels, pleines de «sentiment »; le sentiment est l’ espérience de ce que notre corps éprouve au moment où le pensées sont élaborées.
L’actraction sexuelle entre deux personnes est déterminé avant tout par la tendance incessante à vérifier ses propres expériences sensorielles à travers tous les sens : lorsque l’on voit seulement, une personne attrayante, on a envie de la toucher, de la sentir par la bouche de l’écouter. Peut ètre est-ce cette tendance naturelle qui a donné la dé nomination « amour ». Ce concept, en devenant un noble compagnon du sexe, a contribué à enrichir l’archive des representations mentales de la sexualitè.
Ces images mantales ont, aujourd’hui, des caractéristiques différentes de celles qui étaient utilisées autrefois, pour retarder la satisfaction du plaisir et augmenter le désir; elles pooussent à l’ idèe du «tout et tout de suite» et en gardant l’appellation de «actes d’amour », « faire l’amour» ou «ètre amoureux », elles continuent à produire l’attente de gestes amoureux et de romantiques satisfactions qui ne peut pas toujours ètre satisfaite et devient une interférence négative sur la prestation, en particulier chet la femme.
Trop souvent, le sexe devient une construction intllectuelle qui s’éloigne de la spontanéité instinctive de l’animal, de ce s’il est raffiné, peut ètre un filtre de haute qualité. La tendance à la nouveauté qui fait partie des composantes d’ambiance et concerne le changement de prtenaire et de situation, agit dangereusement dans le domaine sexuel.
Les expériences faites sur les animaux, concernant l’effet de la nouveauté, le démontrent : quand la femelle est en chaleur, le màle a une activité sexuel jusqu’à ce qu ‘il soit épuisé, mais si la femelle est remplacée par une autre femelle en chaleur, la màle recommence l’ activité avec vigueur… Si des injections d’ oestrogénes rendend la femelle en chaleur pendant tout un mois, l’acrivité sexuelle du màle diminue progressivement pendant du temps ; quand la premiére femelle est remplacée par une seconde également en chaleur, il est de nouveau excité, mais si la premiére se représent l’ excitation se réduit à nouveau.(Michael R.P., Zumpe D.1978).
Plusieurs personnes se rendent compte que, en changeant de partenaire,l’ inté rèt sexuel s’accentue, àais peu de personnes s’ intéressent au fact que, aprés peu de temps, elles éprouvent le besoin de changer à nouveau, et les trahisons augmentent … Peut-ètre, la femme deviat oublier plus facilement l’infedélité, en pensant combien il est difficile pour un hamme de résister aux stimulations eccessives des femmes di 21 éme siécle, trop souvent « enchaleur », et en mème temps aller contre nature. Chaque partenaire devrait comprendre qu’il vaut mieux changer quelque chose en soi-mème pour obtenir des changements chez \’ autre.
Certains hommes pensant rejoindre le plaisir en provoquant l’orgasme -action réfléchie d’ impulsions motrices-avec un effort conscient, en utilisant des images érotiques pour produire consciemment une èrection : parfois il est possible de rejoindre un bon résultat, mais le rèflex perd sa caractéristique fondamentale qui est celle d’ètre simplement un reflex au détriment du plaisir :quelquefois l’attente attirée sur une action est suffisante pour l’interrompre, par exemple, l’attention portée sur un baillement, sur un éternuement, ou dans l’ action de prendre un cachet ; cela interfére souvent avec les mouvements corrects afin de . compléter ces actes.
Phase orgasmique
Durant la phase orgasmique, il y a des réactions instinctives, motrices, et organicohormonales. Feldenkrais estime que l’instinct est lié à des plans neuromoteurs de comportement, et que les composant sensorielle motrice et emotionnelle de l’action sexuelle ont la possibilité de rétablir entiérement la situation dans laquelle elle est apparue pour la premiére fois (Feldenkrais M., 1995).
La friction du penis contre les parois vaginales fait partie de la composant motrice peut egalement augmenter l’ indiffeérence et le dégoùt qui remplacent ainsi, la gratification.
Quand le complet abandon du controle conscient est impossible, les mouvements sont perçus comme inadéquats, et on peut enregistrer dans le ceveau une représentation de soimème embarassé, ridicule et incompétent. Ceci, non seulement intevient dans le procés de gratification sexuelle du moment, mais il interviendra dans les rapport futurs, le plaisir sera trop souvent bloqué.
Le plaisir fait parte d’un mécanisme qui garantie la continuatio de l’espéce en stimulant un procés chimique qui concerne un comportement utile pour la reproduction ; en effet si le sexe ne donnait aucun plaisir, personne ne penserait, d’une façon aussi assidue à une activité aussi fatigante. Le cerveau donne en prime le plaisir, en augmentant l’hormone dopamine, un neurotrasmetteur qui active et transmet du plaisir. Les hormones interviennent dans le comportement sexuel ; niveau et intérét sexuel sont règlés et modifiés par les variations des sécrétopns d’ androgénes et d’ oestrogénes ; ces hormones sont stimulés à leur tour par les hormones relàchés par l’ hypophyse, grande glande du systéme endocrinien qui se trouve sous le controle direct et permanent de l’ hypothalamus (Loring D. W : 1999).
Le fonctionnement de l’hormone mélatonine est également intéressant : la lumiére du jour bloque son activité et si cette activité est bloquéc les gonades produisent plus d’ hormones sexuelles et l’oestrus de la femelle augmente.
Quand la production de cellules germinles est augmentée, dans les deux sexes, le comportement de l’ activation sexuelle est stimulé. Plusieurs personnes préférent ne pas avoir de rapports sexuels dans le noir.
Si nous tenons compte du fait que regarder mème avec l’oeil de l’esprit seulement, peut provoquer d’importantes varitions des niveaux hormonaux, nous confirmons l’hypothése du modéle neuropsychologique V A-E.
Phase de rèsolution
La derniére phase du rapport esxuel a plus d’importance qu’on lui en donne. Après les dernier mouvement qui conclue la phase réfléchie de l’act, c’est-à-dire aprés l’orgasme, les partenaires restent immobiles pendant un moment dans leur position. Puis, si l’homme est satisfait, il vent dormir sans ètre dérangé, d’autres stimulations sont inefficaces pendant un certain temps.
Chez la femme, le désir peut persister, elle peut avoir plusieurs orgasmes consécutifs et à la fin du rapport, elle voudrait ètre choyée. Si l’ homme la gratifie, elle enregistrera des
sensations positives et leur souvenir servira à augmenter le dèsir du prochain rapport avec le parteneire. S’il n’ene est pas ainsi, il se peut qu ‘eme sensation de refus demeure et interfére négativement sur sa façond ‘agir vis-à-vis de son partenaire, ainsi si son partenaire aussia un « film » amxieux enregistrè dans sa mémoire, il sera confirmé et la tensio augmentera.
La troisiéme phase du rapport a des moments où les schémas mentales plein de tension émotive se mettent en action, il est impossible d’utiliser la razionalité pour réaliser qu’ il pourrait y avoir une erreur de compotement, et que par conséquent, il est necessaire de changer, la personne évite la razionalitè, et le schèma mental fixè est perpétué.
Les schémas peuvent altérer toute la vie sexuelle : ils conditionnent le comportement, interférent sur chaque programme sexuel, et chaque prestation conditionnée renforcera les schèmas en créant un cercle vicieux (Kosslyn S.M. 1994).
« … des événements inaperçus peuvent déclencher des souvenirs, mème des souvenirs émotifs implicitent (c ‘est-à-dire defaçon involontaire) et que les significations implicitent et inaperçues de stimulus perçues consciemment peuvent enfaire autant» (LeDoux 1. 1999).
La caractéristique des schémas mentaux est que ceux-ci sont mis en activité mème par un seul élément de la séquence du « film» conservé dans l’archive des images mentales personnelles.
Cela peut arriver parce que les résponses aux images évoquées en mème temps que les sensations afférentes qui proviennent des muscles, des tendons, des organes internes, fuides, forment una source de stimulus. Quand ces stimulus arrivent aux centres supérieurs du systéme nerveu autonome centrale, ils permettent qu’un seul élément du stimulus évoque le schéma dans son ensemble.
CONCLUSION
Parmi tout ce qui favorise l’apparition de l’anxiété, la projection du film dans lequel la personne s’est sentie incapable, insuffisante, embarassée ou ridicule domine.
Quand une seule image mème du film est rappelée, l’émotion négative réapparait ; pareillement une autre émotion mème simplement semblable à celle du « film », également des comportement qui be se voient pas dans le « film ». Ceci arrive mème si les images ne correspondent pas aux faits réels mais sont entiérement construites.
La peur sait bien construire des images dangereuses ; elles s’installent avec tellement de force que la sensation qui leur est licè, peut envahir chaque mouvement de la journée, en restant comme un fond musical qui accompagne chaque acte normal. Quand le son de cette musique est trop fort, elle interféer avec le comportement, et diminue la possibilité de prèter attention où il le faudrait ouen prètant attention où il ne faudrait pas.
Dans le rapport sexuel, l’instinct -tendance naturelle et expression effective de la nature qui a une fonction primaire durant le comportement sexuel -interfére. Le modéle neuropsychologique VA-E estime qu’il est possible de changer les émotions en modifiant les images enregistrées dans notre cerveau, et il explique comment le faire.
Les images peuvent ètre modifiées : en changeant une de leur qualité, qui peut ètre : la luminosité, la distince, la clarté, etc ; ou la changeant une caracteristique qui est sur la photo comme des personnes, des endroits, des objets etc ; ou en prétant attention à d’autres images intiérement différentes.
Durant ces changements, l’anxiété, lorsqu’elle ne disparait pas complétement diminue, et il devient impossible de contràler les peurs et les comportaments.
Le modéle V A-E peut ètre utilisé non seulement pour les problémes sexuels, il permit de conduire notre cerveau pour avoir le contràlede plusieurs émotions et deI gérer les comportements liés à celles-ci.
Le modéle fonctionne, il est facilement applicable et quelquefois immédiatement réalisable, il peut aider les personnes a avoir un fort sentiment d’auto-estime et d’efficacité qui sont nécessaires et difficiles à garder dans la vie moderne.